Les médicaments anti-obésité vont-ils mettre l’agroalimentaire au régime ?

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la Réclame
3 min ⋅ 22/09/2025

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Les médicaments anti-obésité vont-ils mettre l’agroalimentaire au régime ?

Big Pharma pourrait disrupter Big Food.

Aux États-Unis, un Américain sur dix a déjà recours à des médicaments comme Ozempic, Wegovy ou Mounjaro. Elon Musk, Oprah Winfrey, Serena Williams et d’autres célébrités, influenceurs et artistes popularisent leur utilisation via leur perte de poids spectaculaire. Résultat : une baisse inédite de la consommation de snacks, fast-food et alcool, au profit de barres protéinées, yaourts enrichis et menus portion-contrôle. McDonald’s a même anticipé une perte de 500 millions de dollars en 2025.

Depuis juin dernier, la France est entrée dans la danse avec la prescription officielle – et réglementée – de ces traitements, dans un pays où 17 % des adultes sont obèses. Les industriels et distributeurs hexagonaux doivent-ils anticiper une « Ozempic-plation » à l’américaine ou attendre que l’accessibilité progresse ?

Au-delà des rayons, c’est toute la communication alimentaire qui se trouve questionnée : comment parler de plaisir, d’abondance et de partage dans une société où la modération devient norme médicale ? L’heure est venue pour les marques de passer du “toujours plus” au “moins mais mieux”.

Derrière cette révolution silencieuse, une question vertigineuse : sommes-nous en train de passer d’un marketing du désir et du partage à un marketing du contrôle et de la fonction ? Emmanuel Quéré, creative strategist chez Havas Play, et François-Charles Rohard, general manager, Développement & Intégration, spécialisé en santé auprès de l’agence JIN, nous expliquent pourquoi la question n’est plus de savoir si les marques devront s’adapter. Mais comment.

À ne pas rater

Masterclass : l’IA sauvera les marques

Et si, loin d’être une menace, l’intelligence artificielle était une chance pour les marques ? 

C’est la conviction que partageront Julien Monet (Groupe Ceetadel), Yannick Socquet Juglard (SocIAty.io / Ceetadel) et Robin Coulet (SocIAty.io / Ceetadel) lors de notre prochaine Masterclass - la Réclame.

Intitulé « L’IA sauvera les marques », ce webinar explorera un futur très proche : celui d’un marketing augmenté, plus cohérent, plus efficace et plus rentable. Où l’IA ne remplace pas les talents, mais leur rend leur pouvoir d’action.

👉 Rendez-vous le 23 septembre à 11h pour un webinar décisif avec Ceetadel !

Les actus

1. L’IA, le baiser de la mort ?

Doit-on embrasser l’IA à tout prix ? La question agite la société tout entière et avec elle le petit monde de la création, de la com et du marketing. La réponse semble déjà écrite : bien sûr qu’il faut embrasser l’IA. Déjà parce qu’on ne peut déjà plus s’en passer. Elle est partout, elle va vite, elle progresse chaque instant et elle nous rend chaque jour des services incroyables. Mais elle bouscule nos process, redéfinit les métiers et nous interroge collectivement. À vouloir l’embrasser sans réfléchir, ne risque-t-on pas d’étouffer dans ses bras ? C’est la question que se posent Thomas Audoin et Sébastien Combemale, directeurs de la création de l’agence Brainsonic, dans cette nouvelle tribune.

2. Luma AI et Adobe propulsent l’IA vidéo avec Ray3

Luma AI sort le grand jeu avec Ray3, son nouveau modèle vidéo, présenté comme un partenaire de création à part entière. Adobe en est le premier distributeur, en l’intégrant dès aujourd’hui à Firefly, son application d’IA générative. Une exclusivité qui place Adobe au centre de la scène créative pendant deux semaines, avant l’ouverture au public via Dream Machine, la plateforme de Luma.

3. McDonald’s glorifie l’impatience des gourmands

McDonald’s, accompagné de l’agence ONIRIA\TBWA, dévoile une nouvelle campagne print baptisée « la faim l’emporte toujours sur la patience ». Les visuels montrent des situations que chacun connaît : le moment où, pris par la faim, l’on ouvre le sac ou la boîte de McDonald’s à la hâte.

4. Meta frappe fort avec 3 nouvelles sortes de lunettes

Mark Zuckerberg a fait des lunettes le symbole de cette édition 2025 de Meta Connect. Après des débuts timides avec les Ray-Ban Stories en 2021, les Ray-Ban Meta qui connaissent un certain succès depuis 2 ans, le géant de Menlo Park revient à la charge avec une stratégie plus ambitieuse : diversifier les usages, multiplier les designs, et surtout associer l’IA à des montures iconiques signées par le leader mondial EssilorLuxottica (dont Meta aurait acquis 3 % du capital).

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