De retour à Paris, les pieds sur le bitume, une poussette à la main, deux parpaings pour bagages, j’attends mon Uber avec l’impatience d’une parisienne qui voit s’afficher 5 minutes sur le quai du métro. Je sais qu’à peine arrivée, je me préparerai un matcha latte et penserai déjà au repas livré à domicile le soir même (le syndrome du frigo vide). Un cliché vivant. Mais les clichés partent bien d’une réalité, non ? Celle décrite par le sociologue Vincent Chabault dans notre interview de lundi ?
“Les livreurs Uber Eats et Deliveroo assurent un service similaire au quick commerce. Les consommateurs urbains, aisés, diplômés, éprouvent le besoin de se faire servir, de faire sous-traiter certaines opérations du quotidien par un sous-prolétariat ; j’y vois un signe extérieur de position sociale.”
Peut-être pas jusque-là Maurice, mais c’est peut-être le symptôme d’une époque et/ou d’une génération citadine et en mouvement (ou flemmarde, OK). Allez, je trace ma route et vous laisse méditer avec notre interview de une, à lire le temps du trajet de votre choix, en Uber… ou pas.
Uber a-t-elle réussi le pari de devenir indispensable à la mobilité des Français ? En dix ans, la plateforme a bouleversé les habitudes de déplacement urbain, tout en s’imposant comme un acteur incontournable, malgré les polémiques, dont celle déviée de son nom, l’ubérisation.
Aujourd’hui, Uber continue de se réinventer. Entre l’expansion vers de nouvelles villes, des offres inédites comme Uber Bubbles et Uber Cruise cet été, et un virage vers la durabilité avec la fin des véhicules diesel d’ici 2025, l’entreprise ne cesse d’évoluer. Face aux critiques et aux défis, elle s’adapte en diversifiant ses services pour répondre aux besoins de mobilité moderne et responsable.
On prend la route avec Manon Guignard, responsable de la communication d’Uber Eats France.