IA générative : comment éviter les biais culturels ?
Intelligence artificielle, frustrations réelles ⸻
Ces avancées et possibilités sont si prodigieuses qu’on en oublierait presque qu’elle est faillible. En 2016 déjà, tout juste lancée, l’IA conversationnelle “Tay” de Microsoft avait “dérapé” sur Twitter avec des propos racistes. En 2022, c’est BlenderBot 3 de Facebook qui s’illustrait de la même façon, avec un penchant complotiste en prime. Même ChatGPT a connu ce type de déboires.
Demandez à une IA générative “imagine a CEO” ou “imagine a secretary”, comme ces campagnes françaises et anglaises ont pu le faire, et il y a de fortes chances que les contenus produits soient encore stéréotypés selon la région du monde où vous vous trouvez.
Comment s’attaquer aux biais culturels de l’intelligence artificielle ? Grâce à l’intelligence émotionnelle. C’est le pari de Datawords ! Et comme le rappelle l’un de ses fondateurs dans notre interview de une : elle est fréquemment sous-estimée, pourtant, c’est une dimension que l'IA est encore très loin d'atteindre.
L’erreur est humaine, le biais, algorithmique. Cependant, le point commun entre les deux reste l’humain. Après tout, l’homme façonne ces algorithmes, les nourrit de données qu’il sélectionne, et sont, en fin de compte, le reflet de ses propres “préjugés”.
À partir de là, comment marier l’efficacité de l’IA avec la richesse de la diversité culturelle ? C’est ce défi que Datawords s’est engagé à relever depuis 24 ans. Fondée sur la conviction que l’inclusion et le respect des différences culturelles sont les clés d’une communication réussie, l’entreprise a su intégrer l’IA générative à ses processus de création de contenus pour les marques (comme L’Oréal, Henkel, Colgate, Groupe Seb, LVMH), tout en conservant ce qui fait la force de l’humain comme garde-fou : l’intelligence émotionnelle.
Alexandre Crazover, associé-fondateur du groupe Datawords, nous explique comment le groupe accompagne les entreprises pour offrir des expériences véritablement personnalisées et respectueuses des cultures du monde entier.
Ce jeudi 19 septembre, France TV Publicité invitait dans ses locaux Ipsos pour la présentation des Global Trends 2024. Alexandre Guerin, directeur général d’Ipsos en France, était l’hôte de cet événement qui célébrait les 10 ans de l’enquête Global Trends avec un état des lieux des grandes tendances mondiales avec un focus particulier sur la France. Parmi les 9 tendances clés identifiées, plusieurs dynamiques résonnent particulièrement en 2024, en pleine période de crises multiples et de bouleversements socio-économiques.
Ce qui nous a frappé : le pessimisme global, encore plus marqué en France. Le tableau est noir mais l’étude indique quelques pistes pour que les marques pèsent positivement dans ce marasme.