La newsletter sera-t-elle le média trendy et puissant d’un monde post-cookie ? Dans ce contexte où la personnalisation extrême et le ciblage publicitaire se heurtent aux préoccupations croissantes pour la vie privée et l'impact environnemental, la newsletter émerge comme une alternative aussi sobre et qu’efficace. Dans un monde saturé d'informations et de stimuli, elle permet de cibler avec précision sans gaspillage, de parler juste sans surproduire. Est-ce cela le marketing décroissant appliqué aux médias qui illustrerait l'adage "moins, mais mieux" ?
Au moment où chaque action et décision sont scrutées à travers le prisme de leur empreinte écologique, la newsletter se présente comme un mode de communication responsable. La revanche de l’infolettre dont on discute longuement avec les co-fondateurs de la plateforme de création de newsletters Kessel dans notre interview de une. Un lieu de récits qui héberge désormais Hugo Décrypte, Tech Trash, BFM, Loopsider, Hugo Clément et… la Réclame ! The place to be en somme.
Dans l’univers médiatique, peu de formats ont connu un renouveau aussi inattendu et fulgurant que celui de la newsletter. Un retour remarquable, témoignant d’une adaptabilité surprenante aux nouveaux défis de l’ère numérique et qui s’inscrit dans un contexte où les canaux traditionnels de distribution de contenu, tels que les réseaux sociaux et les moteurs de recherche, montrent leurs limites. La newsletter émerge comme une solution privilégiée, offrant un moyen de communication direct et personnalisé, moins sujet aux caprices des algorithmes.
Kessel n’a pas deux ans et elle s’impose déjà comme la plateforme sur laquelle compter pour raconter et s’informer autrement, posément, loin du flux de contenus courts abondamment diffusés en ligne.
Échange au long cours avec Adrien Labastire et Laure Goudiard du Mesnil, co-fondateurs et respectivement CEO et COO de la plateforme Kessel.